20 décembre 2006
Point de vue sur les enseignements au coaching
- Il y a les anti-formations, ceux qui ne jurent que par l'action, la pratique, le faire..
- Il y a les formatés "Ecole de Machin", qui ne jurent que par l'enseignement de Machin ou Machine
- Il y a les groupies (H/F) qui ne jurent que par Machin ou Machine,
- Il y a les experts en..., qui ne jurent que par la technique truc ou chose
- Il y a les flous, les vagues, les que j'ai du mal à capter, parce qu'ils me parlent, mais je ne sais pas de quoi exactement,
- Il y a les anti-Paris 8,
- Je finirais avec ceux qui sont dans la relation à l'autre, qui cherchent le contact, qui donnent, qui sont ouverts et curieux, qui parlent de la vie, de ce qui les passionne, ... (mes chouchoux.. :=))
Cette liste n'est qu'une approche basique que je vous propose de compléter à votre guise.
Ce qui m'interroge le plus, ce sont les groupies, quelquefois déchu(e)s, et plus encore les Machin ou Machine, qui vont endosser le rôle de star, de mentor, de gourou, entouré de disciples desquels ils vont attendre une adhésion et exiger une loyauté sans failles. Je m'explique. A plusieurs reprises, j'ai croisé des personnes profondément affectées et déstabilisées par les excès de toute puissance de ces mentors dans laquelle elles avaient placé une certaine confiance et un gros chèque... Bien sur, que ces situations nous renvoient une fois encore, et entre autres schémas relationnels, au triangle de Karpman, ou à une forme de Quid Proco systémique. Mais certaines de ces personnes arrivent de bonne foi dans le coaching, cherchent une école, entendent parler de Machin ou entendent Machine à une conférence, se disent je vais me former, payent et finalement terminent cassées ou au minimum avec le sentiment de s'être fait arnaquer émotionnellement et financièrement. Que se passe-t-il alors ?
J'ai choisi de me former à l'université pour cela, j'ai choisi Paris 8, par rapport à son écclectisme supposé, et pas seulement pon son diplôme. Et c'est ce que j'y ai trouvé finalement : de l'ouverture, de la diversité, des approches contradictoires, de la transversalité, de quoi continuer mon chemin et ma réflexion.
Je ne veux pas entrer moi aussi dans le prosélytisme, mais je souhaite attirer l'attention de ceux qui viendraient sur ce blog pour trouver de l'information, sur l'importance du choix d'un enseignement au coaching. Prenez le temps....
J'ouvre le débat pour que chacun puisse s'exprimer sur ce sujet.
Et je termine par quelques vers ancestraux qui me sont venus à l'esprit en écrivant ce billet.
Tu ne te feras pas d'images sculptées, rien qui ressemble à ce qui se trouve au ciel, là-haut, sur terre, ici-bas ou dans les eaux, sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car je suis YHWH, ton Dieu, un Dieu jaloux qui punit la faute des pères chez les fils et les petits-fils sur trois ou quatre générations, s'ils me haïssent, mais qui prouve sa fidélité à des milliers qui m'aiment et gardent mes commandements. (Deutéronome 5.8-10)
Image: Péfo
16 décembre 2006
Week-end de l'avent très cool !
Deux ou trois choses trouvées ici et là au cas où vous auriez envie de compléter notre super formation DESU, par quelques éclairages sympathiques :
- Sur la déontologie de Blog Notes, le blog de François Délivré
- Sur l'argent du coaching, de Troisieme voie, le blog de Marc Traverson
J'ai bien aimé aussi un article sur "Coaching et transition de vie", de Véronique Aboghé, sur le blog Envie d'entreprendre, "...en période de transition, nous sommes comme ce randonneur marchant le long d’un chemin escarpé, heureux de prendre de la hauteur, intrigué par le paysage qu’il va bientôt découvrir mais qui n’a aucune vue sur l’horizon car celui-ci n’est pas encore à portée de vue. En un mot, il est grisé d’être en mouvement mais angoissé de ne pas savoir exactement où il va arriver..." Suite ici et la deuxieme partie de l'article est là.
Pour vous laisser sur un sourire et plus, ce clip sur Troisieme voie, sous l'intitulé L'art de motiver son équipe ! Bon week end, et postez au blog !
14 décembre 2006
La spirale dynamique de Graves.
Je parlais avec Geneviève tout à l’heure et nous nous extasions sur la dynamique de groupe dans laquelle chacun de nous a évolué cette année, et de la façon dont elle nous portait, et en quelque sorte nous modifiait. Je me demandais si cela ressemble à ce qu’on désigne comme la dynamique du coaching, et si au fond, nous ne l’avions pas intégrée, au cours de ce cursus. En cherchant sur Google, j’ai obtenu les définitions et expressions suivantes :
- La dynamique est une discipline de la mécanique classique qui étudie les corps en mouvement sous l'influence des forces qui leur sont soumises. Elle combine la statique qui étudie l'équilibre des corps au repos, et à la cinématique qui étudie le mouvement.
- Dynamique de groupe, Dynamique posturale, Dynamique progressive du coach…
Je me disais, rien de nouveau à apprendre, quand je suis tombée sur une expression jamais vue auparavant « la spirale dynamique » de Calve W. Graves, popularisée par Don Beck, et qui m'a fait un peu penser à Maslow. Peut-être certains d’entre vous, connaissent-ils déjà cette théorie qui apparemment est un puissant outil d’analyse des problématiques du leadership dans l’entreprise mais aussi dans le monde politique. (utilisée par exemple par des conseillers politiques du gouvernement Sud-Africain quand lors du règlement des problèmes liés à la fin de l’apartheid).
Beck explique : "Le concept de la dynamique en spirale est que la nature humaine n'est pas figée (…) nous avons les capacités, par la nature même de notre esprit/cerveau, de construire de nouveaux mondes conceptuels (…) La Dynamique en Spirale a pour postulat que nous possédons une intelligence adaptative, " intelligence complexe, adaptative et contextuelle ", qui se développe en réponse aux circonstances et défis de la vie auxquels nous sommes confrontés (les Conditions de Vie). Ce sur quoi nous portons systématiquement notre attention est la dynamique d'ordre causal créée par les Conditions de Vie, puis sur les types de mécanisme d'adaptation et d'intelligence collective qui sont fabriqués en réponse à ces conditions. Ces intelligences collectives sont ce que nous appelons les memes *, qui comme les gènes, les virus et les bactéries, répondent au même principe de base que l'on trouve dans l'univers, à savoir le renouvellement, la capacité de régénération. Chaque mème successif implique un horizon plus vaste, un principe d'organisation plus complexe, avec un nouveau calibrage des priorités et des structures mentales, ainsi que des lignes de fond spécifiques. C'est un moyen résoudre les problèmes et un moyen d'assigner un ordre de priorité, de mettre en avant ce qui est plus important et pourquoi, en réponse aux Conditions de Vie. Et tout comme un code biologique ADN, code qui se reproduit lui-même en se disséminant dans tout le corps, le code d'un mème est un schéma bio-psycho-socio-spirituel de type ADN, une empreinte qui se répand à travers une culture, et joue son rôle dans tous les domaines d'expression de cette culture, modelant les codes de survie, la mythologie des origines, les formes artistiques, les styles de vie, les appartenances communautaires." (…) Clare Graves, a identifié huit niveaux d'existence psychologique et culturelle, ou systèmes de valeurs, qui s'appliquent aussi bien à une personne individuelle qu'à l'ensemble d'une société. ..." L'interview complet de Beck
Pour en savoir plus :
Un autre article illustrant un application de la mémétique à une question d'actualité se posant à la plupart des sociétés humaines au XXIe. siècle, publié sous le titre : Memetics and Spiral Leadership: The New Direction for Management in the 21st Century par Caleb Rosado, Ph.D., (en français)
Le blogosapien
11 décembre 2006
Les coachs des politiques
On dit que l'un des premiers coachs politiques fut Socrate qui maîtrisait tout particulièrement l'art du questionnement, zone d'expertise du coach, et qui utilisait la technique de la maïeutique, terme qui consiste, selon les croyances de cette époque et dans cette tradition, à faire accoucher les esprits de leurs connaissances accumulées dans des vies antérieures. La maïeutique est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi, alors que l'ironie vise à faire identifier par l'interlocuteur une ignorance non identifiée.
Peu de professionnels évoluant autour des hommes politiques se réclament du coaching. Ils disent les entrainer aux médias, les aider à prendre la parole en public, à exprimer clairement et simplement les choses, et les conseiller, quelquefois "en ami", comme "Thierry Saussez", le coach de Nicolas Sarkozy. "Les aider non pas à dire ce qu'ils ne pensent pas, mais à développer l'art de dire, et la confiance en soi" - dit Patricia Balme, qui accompagne" depuis des années" le ministre des PME, Renaud Dutreil.
Reste que le métier se fait discret, surtout comparé aux Etats-Unis, où les conseils/coachs s'affichent. "Il n'y a rien de péjoratif à entraîner un homme politique pour qu'il soit au meilleur de lui-même", plaide Patricia Balme, qui constate que "les hommes ont parfois peur de s'en trouver dévirilisés, hommes et femmes de ne pas paraître authentiques". Stephen Bunard, journaliste, serait particulièrement sollicité par "une majorité de femmes, qui ont une aptitude à accepter de se remettre en question...".
Le Point (5/10/2006) à d'ailleurs consacré un article à Natalie Rastoin, DG de l'agence de communication Ogilvy France, présentée comme "la coach de Ségo", et qu'elle aide à décrypter les tendances de l'opinion publique : "sondages, études, enquêtes, Natalie Rastoin en dévore des quantité". Son rôle auprès de la candidate PS, qu'elle conseille à titre grâcieux, consiste à "éplucher les enquêtes prospectives, disséquer les attentes des Français à travers les sondages et, à partir de là, élaborer des pistes de réflexion pour la candidate. Du planning stratégique de haut vol !"
De Socrate à Seguela , l'auteur de « La vie est trop courte pour travailler triste. », les politiques sont donc passés des philosophes aux communiquants, publicitaires et journalistes. Pas de jugement particulier là-dessus, juste un constat sur la place du ou des pouvoirs du verbe et de ses attributs modernes. A méditer, au cas où l'un d'entre vous viserait la place de conseiller/coach du roi ou de la reine !
Et pour terminer, un petit buzz politique, très affectueux...
Sources : Le Monde, Le Point,
06 décembre 2006
And in the end, the love you take is equal to the love you make
Tout le monde aime les marques d'intérêt et d'attention. Je ne suis pas une exception, mais vous ne me verrez pas courir dans la rue, le visage barbouillée de rouge et avec de grandes cornes, la fourche à la main, en hurlant avec la voix de Johnny, "Moi ma gueule, qu'est ce qu'elle a ma gueule..."... Adolescente, j'ai pourtant cousu sur les 2 poches de mon jean, la langue des Stones sur une fesse, et une main noire sur l'autre, jusqu'au jour, où ma mère m'a fait comprendre que c'était soit l'arrachage immédiat des patches, soit la pension. Tout ça, juste pour attirer un peu l'attention.. (les parents d'ado se reconnaitront surement) Mais quelquefois, - et je pense que c'est une part de nous qui veut se sentir connecté aux autres personnes - j'aime savoir que les gens qui m'entourent, s'intéressent et se préoccupent un peu de moi. I care about you, dit-on en anglais.
Bien sur, nous avons tous éprouvé l'autre façon d'attirer l'attention. Celle qui consiste par exemple à amplifier de petits soucis de la vie, de petites choses du quotidien qui nous parasitent, pour que les gens autour nous manifestent plus d'attention. Un enfant avec ses parents, un parent avec ses enfants, un mari avec sa femme, nous avec un collaborateur, un chef, un collègue, un copain... Rechercher l'attention de l'autre sur la base du sentiment de compassion, de pitié, ou d'affectation... donc sur un sentiment négatif, peu nourissant et très volatile. et générateur d'un cycle... manque, jeu, attention....
Pour mes 12 ans, une "vieille dame" anglaise m'a offert un journal intime. C'était un petit manuscrit en cuir bleu relié et enluminé à l'or fin, et dont le papier raffiné venait accueillir mes empreintes quotidiennes. Sur la page de garde, était inscrit de sa belle écriture, "You get from life what you give to life". Banal me direz-vous, un peu cliché comme ça, mais ces mots ont longtemps guidé ma façon d'être dans la vie. Et puis, c'est devenu plus compliqué, et quelque chose s'est fermé à l'intérieur rendant moins généreuse ou plus comptable la façon de donner.
Il fallait donc peut être en passer par toutes ces péripéties pour finalement revenir à cette façon de faire. Etre capable d'éprouver une intense satisfaction à exposer l'intérêt ou l'attention que je porte à ceux qui m'entourent. Et si cette attention m'est retournée, c'est la cerise sur le gateau, et si non, c'est Ok quand même (comme dit Francis !). Mille mercis pour tous vos feedbacks, vos mots gentils, vos encouragements, votre chaleur.
Notre rencontre m'a sur le fond bouleversé, et le blog est né de ce bouleversement. Cet endroit c'est le notre, le vôtre. Il est notre lien dans le temps et l'espace, mais il est aussi notre ouverture vers l'extérieur. Il peut porter le fruit de nos aventures individuelles, il peut oeuvrer comme agitateur d'idées, et alimenter nos réflexions et nos discussions. Gardons le vivant, multicolore, à l'image de notre promotion, gardons le ouvert comme une arme contre tout les sectarismes.
16 novembre 2006
Le temps qui passe...
"Petites stratégies d'avenir
L'avenir n'existe pas. C'est une construction mentale. Et quand j'écris l'avenir, je ne parle pas nécessairement des dix années qui viennent, mais peut-être de la minute qui suit, ou du rendez-vous qui vous attend cette après-midi. La minute n'existe pas. Le rendez-vous non plus. Ce sont des images mentales, ou - mathématiquement - des événements probables.
Pour autant, est-il possible de ne pas penser l'avenir ? Schématisons à l'extrême :
- les peuples orientaux, et ceux du Sud, ont traditionnellement une approche plus fataliste de l'avenir. Ce qui arrivera est affaire de destin. Ce qui doit arriver arrivera. Ce que l'on projette de faire dans l'avenir est toujours improbable, fragile, soumis au hasard, ou à la bienveillance divine. Inch Allah !
- Les occidentaux vivent dans l'avenir. C'est-à-dire qu'ils tendent à habiter un espace mental tout entier polarisé par le temps qui vient. Pour orienter le champ des possibles, ils modélisent ce qui est susceptible d'advenir - ils font des plans, prévoient des stratégies, remplissent des agendas.
Les uns prennent le risque d'abandonner la construction du présent faute de se sentir décideur de l'avenir. Les autres, celui de ne plus vivre l'instant parce qu'ils sont absorbés dans un rêve de futur.
Ajoutons que bien souvent l'anticipation est anxiogène (par exemple, quand on pense à l'avenir sous la forme d'interrogations dont on ne peut avoir la réponse : serai-je à la hauteur de l'événement, va-t-il venir au rendez-vous, les circonstances seront-elles favorables, etc.). Et le plus souvent cette interrogation, cette projection dans des circonstances espérées ou redoutées, se réalise à un niveau subconscient. Cela signifie qu'il arrive que l'on en prenne conscience -- mais que bien souvent il s'agit, comme disent les informaticiens, d'une "tâche de fond".
Parmi les stratégies conscientes à mettre en oeuvre par une personne, je vois notamment celles-ci:
- s'inscrire consciemment dans une démarche de réflexion systématique sur l'avenir. C'est la prospective. Sur le plan individuel, on peut utiliser des outils comme la visualisation en PNL: construire une image mentale qui représente les objectifs que nous voudrions atteindre, se représenter les succès de nos efforts, etc.
- prendre du recul par rapport au "singe mental" et à ses agitations. Donc se réancrer dans l'instant, dans le présent du corps et du souffle (pratique de la méditation, du yoga, du Zen, etc.) Expérimenter le lâcher-prise et le détachement, le non-vouloir.
- Faire un travail en profondeur avec un professionnel compétent et bienveillant sur les motivations inconscientes de nos anticipations : reconnaître les racines d'un manque de confiance ou d'une anxiété devant l'approche des événements. Psychanalyse, psychothérapies...
- devenir philosophe. Apprendre le fatalisme éclairé auprès des bons auteurs et des vieux sages.
Evidemment aucune de ces démarche n'est antagoniste d'une autre. C'est dire qu'il y a de quoi faire pour accepter demain avec confiance.
Rédigé le 20 septembre 2006 dans Gestion du Temps.. "
13 novembre 2006
L'Empire contre-attaque !
Les auteurs évoquent l'une des thèses fondamentales de Nietzsche, pour qui toute conduite humaine, est motivée par la volonté de puissance. En proclamant « Dieu est mort », le philosophe, résumait le « nihilisme passif » de la civilisation moderne et la perte d'emprise des valeurs traditionnelles (représentées essentiellement par le christianisme) sur la vie des individus, ces valeurs représentant, à ses yeux, une « morale d'esclaves", créée par des individus faibles et en proie au ressentiment, qui encouragaient la douceur et la gentillesse pour privilégier des comportements servant leur propres intérêts. Nietzsche soutenait qu'il était possible de remplacer ces valeurs traditionnelles en créant des valeurs inédites, projet qui l'amena à élaborer la notion de surhomme (Übermensch), assuré, indépendant, individualiste à l'extrême, et qui contrôle rationnellement ses passions. Le surhomme est créateur de valeurs, créateur d'une « morale de maîtres », laquelle reflète la force et l'indépendance de celui qui se libère de toutes les valeurs, à l'exception de celles qu'il juge valables. A moins que la perversion ne soit davantage adaptée pour penser la soumission « librement consentie » visée par l’intervention subtile du coach ?(en référence au Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens de Joule et Beauvois).
Les auteurs utilisent aussi la pensée d'Emmanuel Levinas (que je vous conseille à tous et dont je vous parlerai dans un autre billet), sur la responsabilité qui se pose à moi, du fait du regard de l'Autre.
Ce qui m'a le plus étonné dans ce livre n'est pas le discours, mais la véhémence du propos, le mépris, et le peu d'intérêt accordé à la psychologie humaniste, et à la parole des "usagers".
Je crois que la psychanalyse orthodoxe est aujourd'hui tellement attaquée par l'usage des psychotropes et l'apport des theories cognitivo comportementales, qu'elle pose la question du déplacement des pouvoirs et des territoires.
Mais doit-on refuser la discussion ou se confronter à cette subjectivité pour continuer à s'enrichir et évoluer ? Pour ma part, je suis pour le dialogue, même si je comprends F. Délivré et son refus de discuter dans le cadre qui lui était proposé.
J'aimerais bien avoir votre avis ...
03 novembre 2006
Dansez avec Matt !
24 octobre 2006
Le Monde, et les mouettes !
Autre chose que j'ai trouvé dans mes périgrénations sur le coaching à distance (mon cher sujet de mémoire), quelques adresses de sites pour faire des test de personnalités , genre évaluer votre quotient émotionnel, vos types d'intelligence, sur un site canadien, un mini test Mbti sur Monster (pour toi Malik) ou ici, le test des couleurs sur TestCouleur, et pour information, un site de l'Association Francophone des Types psychologiques.
Je vous envoie un peu de ciel gris et de Manche où je vais crier tous les matins avec les mouettes (pour toi Geneviève) !
20 octobre 2006
Empathiques de base, gardez vos distances...
Bon, je crois que ça y est, mon moi profond a finalement intégré que j’étais une empathique de base, dans le modèle de la process communication. Et alors, me direz-vous ? Est-ce que cela explique que depuis des années, je m’applique à rechercher et à trouver « la bonne distance » dans mes relations personnelles ou professionnelles, parce que si je ne la trouve pas, je tombe inévitablement dans l’émotion. Je dis je tombe, parce que c’est la sensation que j’éprouve, un glissement subtil qui peu à peu me fait passer d’un état à un autre, de mon cerveau à mon plexus, pour vous la faire en image. Souffle court, boule dans la gorge, rires étouffés... Les émotions ne me posent un problème que quand elle m’empêche d’être moi, c’est à dire libre, pas sous influence. Le week end dernier, j’ai donc intégré quelque chose de l’expression « muscler la posture ». !
Je vous souhaite un bon week-end, studieux certes, mais joyeux et dynamique. (il parait que c'est bon de faire des pauses aérées pour le cerveau !)
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Sur le site Maieustesie, un dossier complet sur l’empathie, qui évoque notamment L'illusion du miroir, Le guidage non-directif, et encore ces paragraphes que je vous livre in extenso :
"Être distinct sans être distant
« J'entends souvent des stagiaires se préoccuper de garder la bonne distance (dans le management, dans la conduite de réunion, dans les entretiens individuels, dans l'accueil, dans l'aide et l'accompagnement, dans les soins, dans la prise en charge des personnes âgées, dans la fin de vie etc...) Que de domaines concernés!
Ceux qui se préoccupent d'humaniser les rapports humains recherchent cette distance optimum un peu comme l'alchimiste recherche la pierre philosophale... ils semblent ne jamais la trouver et ils oscillent seulement entre le trop proche et le trop loin (c'est à dire entre le copinage et l'indifférence).
Ils ne la trouvent pas car le problème de la distance et trop simple pour les esprits compliqués: La bonne distance c'est PAS DE DISTANCE DU TOUT.
Le zéro de la distance produit l'infini de la qualité. Mais "distance zéro" ne signifie surtout pas "se mettre à la place". Car se mettre à la place, c'est aboutir à une sorte de fusion... qui amène la confusion. Si la bonne distance c'est pas de distance du tout, il est par contre fondamental d'être distinct.
Nous mettrons donc un soin tout particulier à ne pas confondre distinct et distant autant qu'à ne pas confondre proche et fusionnel
Être distant, c'est se mettre en rupture (se couper) de son interlocuteur. Il en résulte bien sûr qu'on ne le voit plus. Se mettre à la place, c'est se mettre en fusion (ne faire q'un) avec lui. Il en résulte alors qu'il disparaît et qu'on ne le voit pas non plus.
Pour voir l'autre, ce qui est important, c'est de s'individualiser. Être pleinement SOI face à quelqu'un à qui on accorde d'être pleinement LUI"
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Quelques infos, puisées ici et là sur l’empathie.
- L'empathie (de en - dans, à l'intérieur et, pathie, souffrance, ce qu'on éprouve) est une notion complexe désignant le mécanisme psychologique par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d'une autre personne, en "se mettant à sa place" sans toutefois les ressentir lui-même. (… ) alors que l'empathie repose sur une capacité d'imagination, la sympathie repose plus sur la proximité affective avec celui ou celle qui en est l'objet.
- Selon Carl Rogers: L'empathie consiste à saisir avec autant d'exactitude que possible, les références internes et les composantes émotionnelles d'une autre personne et à les comprendre comme si l'on était cette autre personne. (Dictionnaire de psychologie Doron-Parot chez Puf).
- Jean-Louis Lascoux ( "Pratique de la Médiation" ed. ESF) évoque le néologisme alterocentrage, qui tend à définir, en médiation, une attitude et un comportement excluant une adhésion quelconque aux émotions exprimées par un tiers, à ne pas exprimer d'interprétation et donc, globalement, à ne pas s'identifier à l'autre (…). Le concept d'empathie implique une attitude centrée sur la souffrance énoncée, tandis que l'alterocentrage ne prend pas le parti de la souffrance : il permet le centrage sur l'interlocuteur. C'est donc un concept de distanciation excluant le parti pris sur ce qui est exprimé par l'autre : 'ne pas prendre les mots ou les états émotionnels comme des représentations certaines de l'expérience concrète vécue'.
- Le test mis au point par le Pr Simon Baron-Cohen (avec d’autres), un spécialiste mondialement réputé de l’autisme, également auteur d’un livre récent sur les différences hommes-femmes (‘The Essential Difference. The Truth about Male and Female Brain’, Basic Books).Le principe en est simple: vous devez identifier l’&motion exprim&e par 36 photographies de visage, parmi un choix de quatre émotions pour chaque photographie.
- Un texte de François Délivré qui nous renseigne sur comment faire travailler un client sur "les émotions.
La photo est de l'artiste américaine Barbara Kruger qui a créé pour la première ligne de tramway de Strasbourg, un panneau de 18,2 sur 7,6 mètres où est inscrit en grandes lettres L'empathie peut changer le monde.
17 octobre 2006
16 octobre 2006
Un jeu qui rend heureux !
Il s'appuie sur la pratique des "muscles du bonheur". Car il parait que, comme pour la course à pieds, plus on s'entraîne, meilleur on devient. En apprenant à concentrer son attention sur les choses positives, on transformer un sentiment d'hostilité en estime de soi. Pas mal !
Mode d'emploi : cliquez sur PLAY THE GAME « Le jeu consiste à cliquer le plus rapidement possible avec votre souris sur le visage souriant et bienveillant de la page. »
Host this game on your own blog: Visit http://www.mindhabits.com
14 octobre 2006
IGB, PCM, & tchat !
Un petit mot entre la session PCM et le bassin bleu de la piscine. D'abord, pour ceux qui n'ont pu faire la session de Francis, c'est vraiment passionnant mais ça ne laisse pas indemne. D'ailleurs je devrais vous le dire en rebelle, Waouhhhhh, c'est top, mais ça pose plein de questions ! Il doit falloir un certain temps pour digérer, et s'approprier la chose. En tous cas, je suis agréablement surprise par le formateur qui bizarrement est très différent de celui que nous croisons au DESU.
Merci à Genevieve qui nous communique cette info "J'ai découvert un colloque intéressant à la Sorbonne, sur la double contrainte, les 18 et 19 novembre, organisé par le mri (Wittezaele) voir igb-mri.com. Seul détail, c'est un peu cher... ". Effectivement, ça doit être passionnant, donc je vais leur envoyer un email ce soir pour leur demander si il nous ferait pas un prix de groupe étudiants. Si cela intéresse certains, merci de laisser un post sur le blog ou de le dire via la liste.
Dernière chose, j'ai mis un module de tchat sur le blog. Ca s'appelle Gabbly chat. Il vous suffit d'entrer votre prénom dans la zone de saisie au lieu du nom Gabbler, puis d'appuyer sur le bouton change. Si vous vous connectez au blog pendant que quelqu'un d'autre est là, vous entendez un petit jingle, et vous pouvez chatter. Rien ne vous empeche, bien sur, de prendre un téléphone ou de passer à la vraie vie !
A la demande de certains, je vais rédiger un petit mode d'emploi et proposer un atelier nouvelles technologies au service de votre pratique de coach. Ca pourrait se faire à la fin de l'un des cours prochains. Si cela vous tente, dites le aussi !
Bon dimanche !
10 octobre 2006
Communiquez avec la Liste Google Group
J'espère que vous allez bien et que vous êtes plongés dans la rédaction du
mémoire. Pour ceux que ça intéresse, je rappelle qu'au Salon des Micro Entreprises, se tient demain un Rendez vous Métier Formation et Coaching. 15h00, Palais des Congrès. Cliquez ici pour demander votre invitation gratuite. (attention, il faut demander son badge gratuit, puis s'inscrire au Rendez vous métier)
Quelques infos :
La liste
Je ne sais pas si la procédure d'invitation sur la liste Google Group Desu a fonctionné pour tout le monde, donc je vous y ai incrit individuellement. Si vous ne souhaitez pas recevoir les mails, vous n'avez juste qu'à cliquer sur le lien au bas du mail pour vous désinscrire.
* Celle liste est reliée au Blog DESU, etv ous informe chaque fois qu'une modification sera faite sur le blog : nouveau post, nouveautés... Comme ça, pas besoin de penser à aller voir !
* Elle permet aussi de communiquer facilement sur tous les inscrits en envoyant un seul email à cette adresse Je vous propose de faire l'essai et d'envoyer dès aujourd'hui un petit coucou pour valider votre OK !
* Elle a aussi l'avantage d'éviter la pollution spam en maintenant à jour la liste.
Derniere etape pour ceux qui n'ont pas de compte google, il vous faut en créer un, en cliquant sur ce lien et en remplissant le formulaire. Je ne vais pas vous faire la pub de tous les services que vous pouvez utilisés avec ce compte, mais par curiosité allez voir ici
Si par hasard, le formulaire était en anglais, vous POUVEZ changer de langue!
Le blog
Vous pouvez y aller quand vous voulez et commenter les billets sans pour cela être google blogger, c'est à dire inscrit comme contributeur.
Je sais que tous ces trucs techniques sont ennuyeux pour beaucoup. On est quelquefois si loin du vivant ! Mais, je vous assure, pour le pratiquer avec d'autres, que cela peut être très utile pour nous dans le futur. Il faut juste s'y mettre un peu au début !
Bon courage et bonne journée !
08 octobre 2006
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07 octobre 2006
Etude sur le TEAM BUILDING
112 répondants généralement cadres en entreprise multinationale, 82 % sont managers, 72 % ont plus de 5 ans d’ancienneté dans leur entreprise. 64 % ont suivi au moins 2 team building
Objectifs du team building (T.B).:
- Le T.B. est considéré comme nécessaire et incontournable ainsi qu’une aide pour le travail d’équipe.
- 70 % le perçoivent comme très complémentaire à la formation management ou commerciale. Personne ne trouve les T.B. redondants avec ces formations.
- Avant tout les participants souhaitent générer une meilleure communication, respect et confiance ( 70% ) grâce au T.B. en partageant ensemble des objectifs communs (41 %).
- Stratégie de l'équipe, définition des enjeux et des objectifs, prises de décisions ( 52% )
- Connaissance des autres, qualité de communication, respect et confiance ( 48% )
- La qualité des échanges entre les membres de l'équipe ( 54% )
- Le fait de connaître mieux les autres membres de l'équipe ( 41% )
- Sentir que tous les membres de l'équipe vont dans le même sens ( 29% )
- Le fait de partager ensemble un moment fort ( 29% )
- Ils attendent que l’animateur soit le catalyseur du groupe (62 %) et qu’il joue l’effet miroir (38 %).
- C’est l’équipe elle-même qui doit faire vivre les décisions prises lors T.B. (45 %)
- Séminaire résidentiel au vert, à 1 heure du bureau ou plus sur 2 jours tous les ans ou à chaque changement dans l’équipe (87 %)
- Une majorité (91 %) demandant une activité encadrée complémentaire telle que Accro-branche, apprendre à faire des cascades, paint-ball ( 59% ), rallye pédestre, ou vélo, visite guidée ( 25% )
- 59 % des participants considèrent que le T.B. a eu un fort impact sur la qualité de communication dans l’équipe. L’effet miroir a apporté à chacun une forte prise de conscience de la perception que les autres ont d’eux même et l'envie de modifier certaines de leurs attitudes ou comportements (100 %). Personne n’a ressenti de malaise (0 %).
- Le T.B. les a aidé à grandir personnellement ou professionnellement en apprenant des choses (62 %) et en se remettant en cause (45%)
- 98 % d’entre eux ont envie de refaire un T.B.
06 octobre 2006
PDF en stock
05 octobre 2006
Le coaching au secours du management
Pour les coachs entrepreneurs
La base emails
A bien regarder, cette base, je m'aperçois qu'il manque plein d'emails...donc si vous pouvez faire suivre, ça serait bien...
Vous me reconnaissez !
Et pourquoi pas un blog !
Après avoir essayé 50 fois de me connecter en vain à "l"espace collaboratif" de notre cher DESU, je vous propose une autre expérience de "partagiciel". Cette solution est provisoire en attendant mieux , mais elle nous permettra de communiquer qu'elle que soit notre plateforme de travail (mac/pc), et de mettre à disposition de notre petite communauté des ressources en partage. Cette plateforme peut être publique ou privée, ce qui fait que si nous souhaitons l'ouvrir vers l'extérieur, cela est sans problème. Pour le moment, je vais la laisser ouverte, afin que chacun puisse la pratiquer, et entrer toutes les adresses emails que j'ai dans la base de membres afin que chacun d'entre nous puisse poster ce qu'il a envie. Pour tous les liens que vous souhaiteriez intégrer, merci de me les transmettre. Vos idées sont toutes les bienvenues.
Ouvrons donc le débat ! A bientôt
Hélène (groupe D)